Les casemates sous roc

J’ai profité de mon passage sur site pour réaliser un petit relevé des installations sous roc. Avant tout, il convient de préciser que les magasins à poudre et autres ateliers de confection apparaissent bien sur les plans d’avant 1893 et, de fait, ils furent très certainement creusés au moment de la construction du fort, entre 1881 et 1883.
Voici donc un plan de ces infrastructures, sur lequel apparaissent, en bleu, celles qui sont d’origines et, en rouge, celles rajoutées au début des années 1930 :

1 : magasins à poudre, niches et ateliers ; 2 : abri d’artillerie ; 3 : galerie de liaison creusée dans les années 1930 ; 4 : casemate pour 1 pièce de 75 mm Mle 97 couvrant le col des Thures ; 5 : casemate pour 1 pièce de 75 mm mle 97 couvrant le col de l’Échelle ; 6 : amorce de galerie vers les 2 casemates projetées pour agir vers les Acles.

La marque des bâtisseurs… Contrairement au fort de la Turra, en Savoie, où l’on creusa également des casemates sous roc, l’existence à l’Olive d’anciens magasins permettait, en les raccordant aux nouvelles infrastructures, de disposer de locaux spécifiques pour y entreposer les munitions de la batterie.

La casemate agissant en direction du col des Thures, toujours équipée de ses volets blindés et de son dispositif Arbel. On remarque que la pièce a été rehaussée et qu’il était donc nécessaire de la hisser sur une petite rampe pour la mettre en position de batterie.

La casemate agissant en direction du col de l’Échelle, également équipée de ses volets blindés et de sa plateforme Arbel, est, elle, au même niveau que celui de la galerie. Malgré la disparition des tôles qui tapissaient les voutes des casemates, les deux pièces restent relativement sèches.

Bonne journée
Steph