La bonne année aux copains!!!

Effectivement, tu m’en avais parlé…

Je n’ai pas grand chose sur le « camp retranché » de Paris…
Le Buisson et le plateau de Verrières, que le chemin de fer de Grande-Ceinture, suivant la vallée de la Bièvre, côtoie au sud, constituent une des positions militaires défensives du camp retranché de Paris. Aussi chacun des promontoires dont s'articule vers le sud le rebord du plateau a-t-il été utilisé pour l'établissement d'une batterie (batteries de Bièvres, d'Igny, de Gâlines, du Terrier, de la Châtaigneraie). Le centre de ce demi-cercle porte, au milieu même du bois, le réduit de Verrières. Ces ouvrages, disposés en demi-cercle sur la lisière du bois de Verrières, sont bordés de fortes pentes. Ils défendent dans d'excellentes conditions la vallée de la Bièvre, la route d'Orléans el la ligne de Limours, tout en couvrant le flanc Est du fort de Palaiseau et l'intervalle compris entre ce fort et celui de Villeras. D’après la « pochette du conscrit » (édition de 1900), une compagnie du 71e régiment d’infanterie y était stationnée, à cette époque. Enfin, un document en datant de 1914 indique que 6 pièces de flanquement pouvaient y être mises en batterie au moyen du personnel de la garnison, sans exécution de travaux de maçonnerie ou mouvements de terre considérables.

Bonne journée
Steph