Ile Madame - Puits et citernes du fort

Qu'il me soit permis d'intervenir !
J'espère qu'il n'y a aucun risque à citer M. François-Yves le Blanc, dont je conserve la copie d'un document intéressant, provenant apparemment d'Internet mais que je ne retrouve pas, sur Internet précisément...

Dans ce document qui a pour titre " L'île Madame et le puits des insurgés " et qui a été publié dans Roccafortis, 3e série, tome III, n° 18, septembre 1996, p. 72-76, avec plan de 1877, on trouve ce qui suit.

« Le problème d'approvisionnement en eau douce de l'île Madame ne semble pas s'être posé avant l'établissement d'une garnison ; ou, peut-être s'est-il posé avec une telle acuité qu'il dissuada toute tentative d'habitat permanent sur l'îlot. Il faudra attendre 1811 pour qu'un document représente formellement le puits de la métairie ; c'est probablement celui qui subsiste encore et qui ne donne que de 1'eau saumâtre. Un premier puits est foré dans le fossé dès la construction de la redoute et était, semble-t-il, suffisant pour une petite garnison d'à peine quarante hommes. En 1705, on en réalise la margelle de pierre de taille et en 1717, on ordonne de 1'approfondir et de le garnir de seaux, chaînes et poulies pour 1'usage de la garnison. En 1755, Ricard constate le présence d'une citerne dont l'eau est jugée très bonne. Lors de la création de la caserne de siège, deux nouvelles citernes destinées à recevoir l'eau de pluie sont alors creusées, toujours dans le fossé afin de pourvoir aux besoins de 250 hommes. Quant au puits représenté tardivement près des bâtiments de la batterie de la passe aux Filles, il n'est pas permis d'en préciser la date de creusement. »

Merci M. François-Yves le Blanc (dont j'ai cru comprendre qu'il allait publier en 2011 une brochure sur l'île Madame, si j'ai mal compris, l'admin' rectifiera.)

Ci-dessous, photo du puits situé dans le fossé, près de la caponnière double. La margelle, qui ressemble davantage à un amas de pierres informes, n'a sans doute plus sa hauteur originelle. L'élément le plus identifiable est la potence qui permettait de manœuvrer les seaux.

Déconne pas, Antoine. La bouteille de COCA (COCA... ou CACA ?...), tu sais bien que c'est toi qui l'as balancée.
A propos de mon avatar, je n'ignore pas que l'admin' aimerait me voir mettre mon pseudo en accord avec lui, RO 204B faisant un peu trop AW à son goût (donc, pas du tout fortifications françaises). Je préviens solennellement : si jamais j'accède à ce désir, ma signature sera " TA MÈRE ".

Pour parler plus sérieusement, on empoisonne encore les citernes au XIXe s. ? A la façon dont cela se faisait au Moyen-Age, en balançant des rats crevés au moyen de catapultes, ce qui semble après tout plus simple qu'avec des canons... ?

En marge également de cette discussion, mais pas tout à fait sans rapport avec elle, il faudra qu'on ouvre le sujet des corps de garde Mle 1846 (en Charente-Maritime et éventuellement en Vendée, cela suffira !), qui ont leur citerne immédiatement en arrière de l'entrée.

Le vieux Nick (ta mère !)

« Choquant » n’est ni ce que je dis, ni ce qui pourrait être sous-entendu, ni par conséquent ce qu’il faut comprendre. Je (me) demande seulement si cela se fait encore au XIXe s. , tout simplement parce que les techniques – simples (les catapultes) - utilisées au M.A. ne le sont plus.
Pour être tout à fait précis, quel agent empoisonneur emploie-t-on (les gaz de combat n’ont pas encore fait leur apparition), comment le met-on en œuvre ?